À Moyvillers, la ZAC du Poirier s’agrandit et cherche des entrepreneurs
À une quinzaine de kilomètres de Compiègne, la ZAC du Poirier, parc d’activités de la Plaine d’Estrées, va s’étendre de 9 hectares. L’objectif est de créer un pôle économique local, avec des activités de services, de l’artisanat, des commerces et des bureaux.
Les pelleteuses et autres engins de chantiers s’activent pour aménager dans un premier temps quatre hectares, sur les 9=neuf au total, qui vont constituer l’extension de la ZAC du Poirier, entre Moyvillers et Estrées-Saint-Denis.
Les travaux de voieries, de réseaux, devraient se terminer cet été, et les finitions, comme les enrobés et les trottoirs, l’année prochaine. C’est la Communauté de communes de la Plaine d’Estrées qui pilote cette extension de la ZAC, regroupant pour le moment un supermarché, une galerie marchande de dix commerces, une enseigne de jardinage, une station-service et de lavage automobile.
La ZAC a « un fort potentiel grâce à son emplacement stratégique », selon Bénédicte Lefebvre, en charge des zones d’activités économiques. Car elle est située à 16 km à l’ouest de Compiègne, Paris est à une heure de route, et il y a des axes de communication importants ». L’objectif de la Communauté de communes, qui comptabilise 19 communes et plus de 18 000 habitants, est de développer l’emploi, avec des activités diversifiées sur son territoire.
Quatre hectares pour 25 parcelles
L’extension de la première phase qui s’étend sur quatre hectares, se divisera environ en 25 parcelles, variant de 800 à 3 000 m², à partir de 35 euros HT/m², « la surface peut varier, selon les besoins des porteurs de projets, ainsi on pourra accueillir des très petites entreprises et des PME ». Une dizaine de porteurs de projets se sont déjà fait connaître, l’extension étant attendue depuis longtemps, et ils devraient signer des promesses de vente dans les prochains mois.
« Essentiellement des artisans et des entreprises du bâtiments qui cherchent de plus en plus à installer des showrooms. Ce sont beaucoup d’entrepreneurs qui travaillaient de chez eux, et qui suite à la croissance de leur entreprise, ont décidé de pérenniser leur implantation dans de nouveaux locaux », explique la cheffe de projet.
Le SDIS sur l’une des parcelles
Le Service départemental d’incendie et de secours de l’Oise (SDIS) fera également partie de la ZAC, sur 5 800 m², « les permis de construire seront déposés en juin, pour un démarrage des travaux en fin d’année ». Les cinq hectares restants seront aménagés l’année prochaine, selon les demandes, « on préfère d’abord se concentrer sur la phase 1, plutôt que de laisser un endroit en friche, et des aménagements qui pourraient se dégrader dans le temps s’il n’y a pas assez de demande ».
La Communauté de communes souhaite que la ZAC accueille des bâtiments qualitatifs, « nous avons un cahier des charges pour avoir une harmonisation, avec des bâtiments en bardage bois ou métal ». L’accent est également mis sur la végétalisation, chaque projet devra avoir un espace libre de verdure et d’arbres. Enfin, un parking mutualisé d’une vingtaine de places sera aménagé sur la zone, un abribus pour accueillir la future ligne, ainsi qu’un abri vélo et des vélos en libre-service.