Basic Frites à l’assaut des villes isariennes
Lancée en 2020, la friterie ambulante Basic Frites qui sillonne les villes au sud de l’Oise connaît un véritable succès. Favorisant les produits frais et locaux, elle propose des frites nordistes faites maison.
Originaire de l’Oise, Kevin Idlis, a créé sa friterie ambulante Basic Frites, clin d’œil aux célèbres salles de sport, il y a deux ans. Alors qu’il a toujours cuisiné pour les grandes réceptions qui se déroulent dans son entourage, il a souhaité ouvrir sa propre entreprise. « Il y a très peu de friteries dans le département, et encore moins des frites du Nord. Alors c’était l’occasion ! », explique Kevin Idlis. Croustillantes et cuites comme dans le Nord de la France, elles attirent de nombreux clients.
Une production locale
« Cela plaît beaucoup, j’ai des retours positifs. Chaque soir, je compte une vingtaine de commandes. » Basic Frites se mobilise principalement dans le sud de l’Oise, plus précisément autour de Liancourt, mais l’entrepreneur reçoit aussi des demandes pour couvrir d’autres villes. Et si frites et hamburgers plaisent autant, c’est aussi parce que les produits utilisés sont frais et locaux.
« Mes pommes de terre, salades et tomates proviennent des jardins de Sacy-le-Grand. Je travaille le plus possible avec des produits bio et j’essaie de faire participer le tissu local un maximum. » Il n’y a que le pain qui est industriel à cause de la durée de conservation. En ce qui concerne la viande, « je ne peux pas travailler directement avec des bouchers avec ce système de remorque, alors j’achète en grande surface de la viande française. »
Les recettes sont aussi adaptées en fonction des saisons et des tendances. Une façon de ne pas lasser une clientèle fidèle : « Actuellement, je fais un burger spécial hiver avec une sauce à la raclette et du jambon serrano ». Et tous les 15 jours, il change. « J’en ai déjà fait à la mode mexicaine, à l’avocat, asiatique… » De quoi mettre l’eau à la bouche.
« J’espère faire plus d’événements »
Quant à ses frites, vendues trois à six euros la barquette, elles demandent une heure de préparation. « Je me rends sur place à 18h et je sers jusqu’à environ 21h. » Avec toutes les commandes effectuées entre 2020 et 2021, rythmées par la crise sanitaire, l’entrepreneur a atteint les 32 000 euros de chiffre d’affaires pour son premier bilan. À terme, il se donne comme objectif d’arriver à 40 000 euros.
Et malgré deux dernières entachées par la Covid-19, Kevin Idlis garde espoir. « J’espère pouvoir faire plus d’événements, au moins deux par mois… Au total, j’en ai fait une vingtaine, des anniversaires, mais aussi les maisons de retraite de la ville de Creil l’été dernier. Je travaille aussi beaucoup avec la ville de Pont-Sainte-Maxence sur ses événements sportifs. »