CERNER LES ENJEUX DE REV3

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Dans le cadre de la 2e édition des Rencontre régionales de la recherche et de l’innovation, l’espace scolaire Condorcet de Saint-Quentin a accueilli le 3e DÉFI. Représentants du monde de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, acteurs des milieux industriel et institutionnel ont partagé ce temps d’échanges autour de la TRI, Troisième révolution industrielle.

Les Rencontres régionales de la Recherche et de l’innovation ont fait étape cette année à Saint-Quentin le 27 novembre dernier pour une rencontre organisée autour du thème “DÉFI TRIM-A”, DÉFI pour Développement économique emploi formation innovation, TRI pour Troisième révolution industrielle et M-A pour Maritime et agricole. Et c’est au cœur du lycée professionnel Condorcet, lieu de formation et d’innovation que cette rencontre s’est déroulée.

INNOVER, C’EST RELEVER DES DÉFIS

Quels liens entre un élevage d’insectes ou des ruches connectées et la TRI ? Antoine Hubert, président directeur de la société Ÿnsect et Maxime Mularz, Pdg de Hostabee ont témoigné de l’apport de la technologie high tech dans ces nouvelles activités au cours de la tableronde “Nouveaux produits et industrie du futur”. En ouverture, l’expert désigné de la matinée, Érik Emotte, membre de l’association pour le Management de l’innovation, avait insisté sur « l’importance de comprendre les enjeux de la Révolution industrielle maritime et agricole et d’être dans le prédictif. Les métiers évoluent, les compétences attendues doivent s’adapter à ces mutations ». Ludovic Plateau, chef des ventes chez Apegelec, société saint-quentinoise qui fabrique des armoires électriques, a expliqué comment l’introduction de nouveaux procédés tels que la robotisation a permis de développer l’activité sans perte d’emplois.

PME ET GRANDS GROUPES EN SYNERGIE

« Les technologies sont là, il faut savoir s’en emparer », a affirmé Érik Ermotte. Le groupe Saint-Louis sucre expérimente un projet collaboratif de réalité virtuelle en matière de formation. Sa responsable RH, Arantcha Gelin, a décrit comment neuf partenaires, PME et grands groupes, ont uni leurs efforts pour réaliser cet outil commun : « L’agroalimentaire n’est pas la plus attractive des industries. Avec @AgroVirtuOse le groupe a cherché une autre manière de former les salariés et de les évaluer. » Thierry Pages, directeur régional d’Enedis a lui aussi évoqué les synergies développées : « Les start-up ont une autre façon de voir les choses, elles viennent nous percuter mais nous, nous pouvons leur ouvrir le champ des possibles. » Le mot de conclusion est revenu au directeur général des Fonderies de Sougland, implantées à Saint-Michel dans l’Aisne, Yves Noirot : « Un projet aujourd’hui c’est obligatoirement de l’innovation. On innove en management, en RH… moi j’ai innové en faisant de la R&D en interne. Nous sommes des industriels artisans. La doyenne des entreprises des Hauts-de-France développe une belle agilité : la Fonderie possède le label ” Entreprise du patrimoine vivant” et figure parmi les 52 entreprises reconnues “Vitrine du futur”. »