Cloud-computing : la technologie au service de l’entreprise
Les nouvelles technologies n’envahissent pas que la sphère privée. Le cloud-computing permet aux entreprises de gagner en innovation, compétitivité et productivité.
Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à utiliser le cloud-computing. Ce récent concept permet de stocker et de partager des données sur un serveur extérieur, très souvent sur Internet. Pour Maxime Mularz, de la société saint-quentinoise 4Planet, le cloud-computing est « un outil incontournable ». à l’occasion d’une conférence qui a eu lieu le 16 avril à Interfor, le développeur s’est adressé à des chefs d’entreprises et des étudiants en informatique pour leur présenter ce système.
Outil de demain ?
Sara Djelassi, chargée de projet chez Google Apps, a d’abord pris la parole par vision-conférence : « Au quotidien, nous sommes habitués à utiliser de nombreux outils de partage sur le web. Or dans l’entreprise, l’usage en est limité. C’est paradoxal car les attentes sont nombreuses de la part des salariés ». La jeune femme incite les chefs d’entreprise à se tourner vers le cloud-computing. Selon elle, il présente de nombreux avantages : « Tous ces outils renforcent l’innovation, donnent une image dynamique et positive de l’entreprise ». Côté pratique, le système permet à plusieurs collaborateurs de travailler en même temps sur un document. Ses nombreux outils couvrent tous les besoins d’une entreprise. Dernier argument de taille : « Le cloud-computing est une solution puissante et rentable. Il ne nécessite qu’une licence simple, son coût est minimal ».
Des doutes dans le public
Le public est réceptif mais sceptique. L’un des étudiants interpelle les deux intervenants : « Et qu’en est-il de la sécurité concernant les données ? Peut-on vraiment faire confiance à Google ? » Sara Djelassi le reconnaît, la question revient souvent. « Côté sécurité, les infrastructures de Google sont très fiables. Les données sont cryptées, fragmentées et stockées sur plusieurs serveurs. Cela garantit leur confidentialité. Et bien sûr, l’entreprise reste seule propriétaire de ses données. D’un point de vue légal, Google est en règle avec l’Union européenne sur ce point. » Autre question : « Avec ce système, on est donc dépendants d’Internet. On fait comment si ça plante ? » Réponse de Maxime Mularz : « On est déjà dépendants. Les données sont sauvegardées. Si ça plante, on les récupère sans problème ».