Compiègne Oise Business club : un nouveau club affaire, flexible et inspirant

C'est un réseau national lancé il y a dix ans dans le Nord de la France, par deux amis. Fort de son succès, il s'est très vite étendu sur tout le territoire. Le Business club a été lancé à Compiègne en mars, et déjà 65 membres ont rejoint ce club, qui se veut 100% business, sans engagement tout en mettant en avant l’intérêt des relations humaines et la pertinence des rencontres. En huit mois, il répond déjà à un besoin des dirigeants.

Eddy Schuster, à côté de Philippe Candeloro, durant un déjeuner. (c)COBC
Eddy Schuster, à côté de Philippe Candeloro, durant un déjeuner. (c)COBC

Faire du business ensemble, c'est l'objectif du nouveau club affaire Compiègne Oise Business club. Exclusivement, et c'est un parti pris. Lancé en mars au Majestic de Jaux, l'événement a rassemblé 250 personnes, « ce qui montre qu'il y a un réel besoin sur le territoire », constate Eddy Schuster, le manager du club, 51 ans et chef d'entreprise depuis plus de 25 ans. Fort de ce premier succès, les adhésions ont vite suivi, rassemblant aujourd'hui 65 membres, majoritairement industriels. « Dans ce contexte de mutations profondes, de bouleversements des manières de penser et donc des manières d’être, les relations entre êtres humains prendront encore plus d’importance », explique encore le manager.

Car au Compiègne Oise Business club, si faire du business est la règle d'or, c'est avant tout le partage entre dirigeants et cadres dirigeants d'un même secteur et la professionnalisation de la démarche qui attire... et le COBC tient à marquer sa différence. « Il existe de nombreux clubs, mais nous ne voulons pas faire la même chose », continue-t-il.

Le club rassemble déjà 65 membres. (c)COBC

Et cette différence se matérialise par un rendez-vous mensuel, sur le temps du midi, durant lequel une personnalité issue des médias, du sport ou de la politique, inspirante par son parcours, témoigne et échange avec la salle. Nelson Monfort, Camille Lacourt, Jérôme Désobry (patron du Canal Seine Nord) ou encore Sylvia Garcia (à l'époque directrice Marketing monde chez Coca Cola) ont fait partie de ces personnalités. « C'est un nouveau format, moins contraignant sur le temps du midi, présente Eddy Schuster. Durant ces rendez-vous, 80 à 100 personnes participent, et une personne de la salle se présente. Et le business fonctionne, car grâce à cela, un dirigeant membre a même travaillé avec une personnalité présente ! »

Une formule flexible

Le plus du COBC, selon son manager, c'est aussi ses règles d'entrée et sa philosophie. Pour une bonne répartition des secteurs d'activité, et éviter une trop grande concurrence, une limite a été fixée : pas plus d’un acteur du même métier par tranche de 40 adhérents et pas plus d'un tiers d'entreprises prestataires de services (assurance, agence d'interim, etc.). Mais toutes les entreprises sont les bienvenues. « Nous n'avons pas de limite de taille d'entreprises et tous les secteurs sont autorisés, spécifie Eddy Schuster. Il n'y a pas exclusivité métier mais nous avons une règle : pas de sur-représentation des métiers. »

Et sa philosophie se base sur la flexibilité du concept. « On crée un climat propice aux affaires mais on n'oblige à rien, on ne l'organise pas », précise-t-il. Avec toujours cet objectif : nouer des contacts productifs et envisager des nouvelles collaborations. « La crise de la Covid-19 a engendré l'envie de se rencontrer à nouveau et a même accéléré cette tendance, constate encore le manager. Ce réseau, aussi, permet de rompre la fameuse solitude du dirigeant. »