Compiègne Oise Business club : un nouveau club affaire, flexible et inspirant
C'est un réseau national lancé il y a dix ans dans le Nord de la France, par deux amis. Fort de son succès, il s'est très vite étendu sur tout le territoire. Le Business club a été lancé à Compiègne en mars, et déjà 65 membres ont rejoint ce club, qui se veut 100% business, sans engagement tout en mettant en avant l’intérêt des relations humaines et la pertinence des rencontres. En huit mois, il répond déjà à un besoin des dirigeants.
Faire
du business ensemble, c'est l'objectif du nouveau club affaire
Compiègne Oise Business club. Exclusivement, et c'est un parti pris.
Lancé en mars au Majestic de Jaux, l'événement a rassemblé 250
personnes, « ce qui
montre qu'il y a un réel besoin sur le territoire »,
constate Eddy Schuster, le manager du club, 51 ans et chef
d'entreprise depuis plus de 25 ans. Fort de ce premier succès, les
adhésions ont vite suivi, rassemblant aujourd'hui 65 membres,
majoritairement industriels.
« Dans ce contexte
de mutations profondes, de bouleversements des manières de penser et
donc des manières d’être, les relations entre êtres humains
prendront encore plus d’importance »,
explique encore le manager.
Car au Compiègne
Oise Business club, si faire du business est la règle d'or, c'est
avant tout le partage entre dirigeants et cadres dirigeants d'un même
secteur et la professionnalisation de la démarche qui attire... et
le COBC tient à marquer sa différence. « Il existe de nombreux
clubs, mais nous ne voulons pas faire la même chose »,
continue-t-il.
Et cette
différence se matérialise par un rendez-vous mensuel, sur le temps
du midi, durant lequel une personnalité issue des médias, du sport
ou de la politique, inspirante par son parcours, témoigne et échange
avec la salle. Nelson Monfort, Camille Lacourt, Jérôme Désobry
(patron du Canal Seine Nord) ou encore Sylvia Garcia (à l'époque
directrice Marketing monde chez Coca Cola) ont fait partie de ces
personnalités. « C'est un nouveau format, moins
contraignant sur le temps du midi, présente Eddy Schuster.
Durant ces rendez-vous, 80 à 100 personnes participent, et une
personne de la salle se présente. Et le business fonctionne, car
grâce à cela, un dirigeant membre a même travaillé avec une
personnalité présente ! »
Une formule flexible
Le plus du COBC, selon son manager, c'est aussi ses règles d'entrée
et sa philosophie. Pour une bonne répartition des secteurs
d'activité, et éviter une trop grande concurrence, une limite a été
fixée : pas plus d’un acteur du même métier par tranche de
40 adhérents et pas plus d'un tiers d'entreprises prestataires de services
(assurance, agence d'interim, etc.). Mais toutes les entreprises sont
les bienvenues. « Nous n'avons pas de limite de taille
d'entreprises et tous les secteurs sont autorisés, spécifie
Eddy Schuster. Il n'y a pas exclusivité métier mais nous avons une
règle : pas de sur-représentation des métiers. »
Et sa philosophie se base sur la flexibilité du concept. « On
crée un climat propice aux affaires mais on n'oblige à rien, on ne
l'organise pas », précise-t-il. Avec toujours cet
objectif : nouer des contacts productifs et envisager des
nouvelles collaborations. « La crise de la Covid-19 a
engendré l'envie de se rencontrer à nouveau et a même accéléré
cette tendance, constate encore le manager. Ce réseau, aussi,
permet de rompre la fameuse solitude du dirigeant. »