Des indicateurs au vert pour les entreprises du paysage des Hauts-de-France
L’Union nationale des entreprises du paysage (Unep) a dévoilé l’édition 2020 des chiffres clés de la profession. Bonne nouvelle : malgré la crise sanitaire, l’ensemble des indicateurs est en hausse. Dans les Hauts-de-France, le chiffre d’affaires a progressé de 10,4%.
Dans la région, le secteur du paysage compte 1 690 entreprises, emploie 8 100 actifs (dont 6 650 salariés) et génère un chiffre d’affaires de 530 millions d’euros - contre 480 millions en 2018. Cette hausse du chiffre d’affaires s’explique principalement par une augmentation de l’activité des entreprises du paysage sur les marchés publics (+9%) qui représentent dans les Hauts-de-France 35% de la clientèle. Le marché des particuliers est lui resté stable (43% du chiffre d’affaires total) et celui des entreprises privées a perdu 8 points, pour s’établir à 22%.
« Malgré la crise, la croissance est bien installée dans nos entreprises. Les confinements successifs de 2020 ont renforcé l’envie de vert, chez soi, ou encore dans l’espace public. Cette tendance a été confirmée par une croissance record de 13,5% observée au niveau national au 1er semestre 2021 », a commenté Jean-Luc Gardien, président de l’Unep Hauts-de-France.
Des créations d'emplois mais des difficultés à recruter...
Sur la seule année 2020, l'étude indique que 700 emplois ont été créés dans la région (12 800 en deux ans au niveau national, dont 7 400 en 2020). Des salariés majoritairement masculins (à 90%), jeunes (moyenne d’âge : 36 ans), à 94% à temps complet pour 87% d’entre eux en CDI41% d’entre eux ont suivi l’an passé une formation, un pourcentage largement supérieur à la moyenne nationale (28%).
S’il emploie beaucoup d’hommes, le secteur tend à se féminiser : la part des femmes dans les effectifs salariés a augmenté au niveau national de 33% entre 2018 à 2020. Elles représentent aujourd’hui 12% des effectifs, un peu moins (10%) dans les Hauts-de-France.
Le secteur n’échappe pas aux difficultés de recrutements : près de 55% dirigeants de la région avouent avoir du mal à embaucher, mais restent optimistes. « Pour répondre aux difficultés de recrutement et envoyer un signal fort à nos futurs collaborateurs, nous avons décidé, avec nos partenaires sociaux, de revaloriser fortement les minima salariaux (applicables à partir de 2022) des métiers les plus en tension, jusqu’à +5% pour les ouvriers, qui représentent 76% de nos effectifs », a précisé le président national de l’Unep, Laurent Bizot.