FUSION POUR DUBUS INDUSTRIE

FUSION POUR DUBUS INDUSTRIE

En 2019, l’entreprise Dubus Industrie de Friville-Escarbotin fêtera ses 100 ans mais sous un nouveau nom. Au 31 juillet, elle fusionnera avec l’entreprise Sival de Eu, un de ses clients. Une fusion signe de pérennité.

Entreprise typique du Vimeu, située presque en centre-ville de Friville-Escarbotin, l’entreprise Dubus Industrie (30 salariés pour un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros) s’étend sur 2 500 m². Elle est spécialisée dans l’usinage et travaille pour le ferroviaire, l’aéronautique et l’automobile, avec des clients en France. STABILITÉ Lionel Vicq en est le gérant depuis 2015. Il a repris l’entreprise qui était en difficulté et a réussi à stabiliser son chiffre d’affaires : « Cette stabilité permet d’envisager un avenir économique serein. Un investissement de 200 000 euros a été réalisé en 2016 dans une machine d’usinage performante. Une autre va arriver l’an prochain. La priorité, c’est l’outil industriel afin de gagner en compétitivité car les prix sont toujours plus bas », explique-t-il. Il a été séduit par le savoir-faire des salariés et leur capacité à mettre en œuvre de l’usinage sur des pièces très techniques. Fin juillet, son entreprise va fusionner avec Sival : la fonderie, aussi dirigée par Lionel Vicq, emploie une soixantaine de salariés. Dubus Industrie est un sous-traitant de Sival, l’entreprise normande située à 15 kilomètres représente un tiers de son chiffre d’affaires. Les deux sites resteront indépendants.

PRESTATIONS GLOBALES

Une seule ambition à ce rapprochement : faire la différence pour remporter de nouveaux marchés. La stratégie porte déjà ses fruits, dans l’atelier, le gérant est fier de montrer des pièces fabriquées par Sival et usinées par Dubus Industrie. Cette nouvelle commande, il espère qu’elle en amènera d’autres : « Le but est de comprendre les attentes de nos clients, explique Lionel Vicq. Ils veulent des prestations globales, des pièces de fonderie prêtes à l’emploi. Ils sont satisfaits de la fusion car cela rentre dans leur stratégie. Il y a de vraies opportunités à développer dans les deux métiers, à nous de savoir les saisir. Les salariés sont rassurés et motivés pour aller encore plus loin, nous avons un discours très clair avec eux. » Lionel Vicq tient avant tout à mettre en avant ses salariés. Il en est persuadé : « Leur savoir-faire valait la peine de reprendre l’entreprise. C’est avant tout une aventure humaine et ensuite industrielle. Aujourd’hui, le principal c’est que le site tourne, qu’ils se sentent bien et que nous gagnions en compétitivité », assure t-il.