Transition énergétique

GRDF Hauts-de-France et SNCF Réseau Hauts-de-France signent un protocole de coopération inédit

SNCF Réseau Hauts-de-France et GRDF Hauts-de-France ont signé un protocole de coopération pour planifier en amont leurs travaux, et faciliter le développement du gaz vert en région.

Nathalie Darmendrail, directrice territoriale SNCF Réseau Hauts-de-France, et Jean Michel Lasserre, directeur GRDF Réseaux Hauts-de-France.
Nathalie Darmendrail, directrice territoriale SNCF Réseau Hauts-de-France, et Jean Michel Lasserre, directeur GRDF Réseaux Hauts-de-France.

Les Hauts-de-France ambitionnent de devenir la première région de gaz vert injecté en Europe : « Par cet accord, les deux gestionnaires d’infrastructures marquent leur volonté commune d’appuyer la transition écologique régionale, tout en préservant les intérêts de leurs utilisateurs respectifs (consommateurs de gaz et passagers des trains) », indiquent dans un communiqué les deux signataires.

Fin 2020 dans la région, plus de 30 unités de méthanisation étaient déjà raccordées au réseau GRDF, une vingtaine le seront en 2021. Leur création nécessite le raccordement au réseau GRDF afin d’alimenter en gaz vert les agglomérations. De nouvelles conduites de gaz sont parfois amenées à franchir des voies ferrées, provoquant des interruptions de circulation ferroviaire ou des limitations temporaires de vitesse des trains.

Grâce à une concertation en amont entre les deux gestionnaires, les dates de réalisations de ces traversées de réseau gaz sous voies ferrées vont pouvoir être planifiées. Les travaux vont dorénavant s’inscrire dans le cycle de programmation de SNCF Réseau. « L’ambition est de partager une vision long terme des demandes faites par les futurs producteurs de biométhane à GRDF pour anticiper les tracés des réseaux et en même temps réduire les délais de réalisation. »

Une entente qui va également permettre de soutenir le développement économique de la région. Une unité moyenne de méthanisation agricole peut produire chaque année l’équivalent des besoins en gaz d’une commune d’environ 5 000 habitants. Chaque unité engendrant la création de cinq à six emplois locaux non délocalisables, et assurant le maintien du tissu agricole rural, avec l’apport d’un revenu complémentaire pour les agriculteurs.

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