Commerce
Idely, la déco maison responsable à Compiègne
Et si l'écoresponsabilité passait par la décoration de sa maison ? Sandrine Pozzolo a ouvert la boutique Idely, à Compiègne, après avoir changé sa façon de consommer et de vivre. Meubles restaurés, objets de brocante, marques écoresponsables, luminaires rénovés... la seconde main s'invite dans la maison.
Les vêtements de seconde main s'incluent de plus en plus dans la consommation des Français. Une tendance qui s'élargit, si bien que les gestes écoresponsables sont de plus en plus intégrés à la vie quotidienne. Sandrine Pozzolo fait partie de ceux qui ont changé leur façon de consommer. Si elle a toujours été passionnée par la restauration de meubles, il y a cinq ans, elle s'est tournée vers le changement de son alimentation. Cette prise de conscience a vite déteint sur le reste de sa vie... devenue une conviction : la provenance des produits, les cosmétiques, les vêtements... L'éthique et le durable sont devenus la clé de voûte de sa consommation, jusqu'à la décoration de la maison. « Les objets peuvent être réparés et réutilisés. Tout objet est encore utile, constate-t-elle. Il y a des très beaux objets de seconde main pour décorer sa maison. »
Ancienne ingénieure dans la Recherche et Développement dans l'industrie, Sandrine Pozzolo - incubée et suivie par Iterra à Compiègne - ouvre Idely en octobre 2020, proche du centre-ville de Compiègne. « J'ai travaillé pendant 12 ans dans la R&D, l'innovation et les changements sont au cœur de ma pratique professionnelle, confie-t-elle. J'ai décidé de me lancer dans ce dont je suis convaincue. » Actuellement en boutique à l'essai, elle partage son magasin avec la marque Lulufripette, des vêtements de seconde main pour les adultes et les enfants.
Tout l'univers de la maison
Quand on entre chez Idely, l'atmosphère est calme et apaisée, loin du tohu-bohu de la (sur-) consommation. Une multitude d'objets sont là, comme une évidence. À gauche, il y a les objets trouvés sur les brocantes, que Sandrine Pozzolo arpente pendant des heures. « Je revends les objets jolis encore utiles et surtout qui me plaisent », sourit-elle. Elle propose aussi des objets neufs, issus des marques écoresponsables. « Ce sont des marques avec de vraies réflexions derrière comme la fabrication française, ou des matériaux naturels, une fabrication artisanale ou encore une valorisation des produits », explique-t-elle. Des peintures recyclées ou des savons fabriqués avec des rebuts d'autres savons font partie des étagères. Parce que la seconde main, c'est aussi la restauration, cette passionnée de bricolage vend ses propres créations comme des luminaires, à base de luminaires récupérés. « Mon objectif à terme serait d'avoir tous les produits utiles écoresponsables pour la maison », ambitionne la jeune chef d'entreprise.
À droite, une multitude de produits sont déjà présents pour tous ceux désirant intégrer l'éthique et la durabilité à leur style de vie : savons, brosses WC, brosses, coussins, meubles français à monter soi-même, couvertures, bouquets de fleurs séchées. Sandrine Pozzolo fait aussi du dépôt-vente, c'est-à-dire qu'elle vend les créations d'artisans locaux et français, comme l'Atelier 54Ter, pour les coussins. Elle travaille également avec un ESAT pour les décorations murales.
L'action
de cette convaincue ne s'arrête pas là. Sa boutique n'est que le
pied-à-terre de son aspiration. Elle souhaite nouer des partenariats
et proposer des ateliers et divers événements autour de
l'écoresponsabilité. « Il y a tant à dire et tant
à faire ! Je ne veux pas seulement vendre. Je propose de la
décoration de seconde main mais qui s'inscrit dans une démarche
globale », précise-t-elle.
Pour que la maison soit le foyer de la durabilité.