La robonumérique séduit les professionnels
Á Saint-Quentin, les manifestations autour du numérique et de la robotique se sont ces derniers temps multipliées. De Be-Zend à la finale des Trophées de robotique, le territoire a démontré son dynamisme sur ces nouveaux secteurs.
Plus d’une centaine d’étudiants de l’Institut supérieur des sciences et techniques (INSSET, une antenne de l’université de Picardie Jules-Verne), des entrepreneurs locaux et des professionnels se sont retrouvés au sein de l’établissement Saint-Quentinois de pour la septième édition de Be-Zend, rendez-vous incontournable des professionnels et passionnés de technologies Web et cloud computing. Les participants ont pu partager leurs connaissances découvrir les dernières nouvelles technologies, discuter évolution de carrières… L’occasion également de renforcer son réseau, et pour les entreprises, de rencontrer les futurs diplômés du master cloud computing de l’INSSET, le seul sur le territoire national. Courant avril, l’INSSET et l’agglomération de Saint-Quentin ont aussi organisé un Hackathon, marathon informatique où se sont défiés des génies locaux – près de 100 étudiants de l’INSSET y participaient – qui ont travaillé, puis présenté leurs idées de projets de création d’entreprise dans le domaine de l’innovation, du Web ou du cloud computing, devant un jury de professionnels. Et toujours en avril, la capitale de Haute- Picardie accueillait la 21e édition des Trophées de robotique sur le thème de la Préhistoire, qui a réuni 60 équipes françaises.
La robonumérique, nouvel eldorado
Ces manifestations démontrent s’il en est la vitalité de l’ancienne cité du textile en matière de robotique et de numérique. L’agence de développement économique du Saint-Quentinois a d’ailleurs décidé d’investir sur un nouveau marché : la robonumérique. Avec pour objectif « d’être pionnier de ce mouvement mondial dans l’environnement industriel et tertiaire ». L’agence de développement multiplie les actions pour se faire connaître : présence sur des salons français, européens et asiatiques, détection et prospection de projets d’envergure mondiale à implanter sur le territoire, acquisition du robot Nao pour le mettre à la disposition des élèves de l’INSSET, investissement dans un incubateur et soutien d’étudiants chercheurs développant de nouvelles fonctionnalités via le cloud computing et les outils mobiles. Pour Benoît Membré, directeur de l’agence de développement, « d’ici 2020, ce sont 80 000 à 120 000 emplois qui seront créés en France grâce à la robotique. Ces emplois se créeront là où il y a un environnement propice. Il faut positionner Saint-Quentin comme porteur de la robonumérique ». Des acteurs de la robotique sont déjà présents sur le territoire tels que l’Oréal, Yamaha- MBK ou Tecman… aux côtés de startup comme 4Planet et Clarilog qui développent des logiciels en cloud.