Emploi

Les boucheries de l’Oise manquent de main d’œuvre

Dans le département de l’Oise, les boucheries peinent à recruter malgré la présence des offres d’emploi dans la filière. 40 contrats d’apprentissage sont à pourvoir avant la rentrée.

(c)Adobestock
(c)Adobestock

Avec la crise sanitaire, la consommation de la viande de boucherie, fraîche et surgelée, a enregistré une hausse de 6,7%, selon une enquête publiée en juin par l’Établissement national des produits de l’agriculture et de la mer.

Lors des deux confinements, les bouchers ont regagné leurs activités notamment grâce au fort recours des Français aux produits locaux et à leur orientation vers la cuisine à domicile.

En lien avec la réouverture des restaurants, la cadence a légèrement baissé, mais le chiffre d’affaires des boucheries a progressé de 15%.

Cette hausse de fréquentation, qui a encouragé la création des marchés au sein des villes et des villages, est entravée par un manque de main d’œuvre, malgré les différents avantages du métier. Les professionnels peuvent bénéficier d’une protection sociale et d’une rémunération motivante. Un boucher avec 10 ans d’expérience reçoit un salaire oscillant entre 2 000 et 2 500 euros.

Un CAP en deux ans

Pour favoriser l’emploi dans la boucherie et revaloriser le métier, la région Hauts-de-France envisage de présenter la filière dans ses établissements scolaires à partir de la rentrée prochaine.

Cette formation, qui se déroulera pendant deux ans, permet aux apprentis d’obtenir un CAP (Certificat d'Aptitude Professionnelle). Ce dernier peut mener à un brevet et ensuite à une licence.