LES COMMISSAIRES AUX COMPTES DE PICARDIE METTENT LE CAP SUR LA CONFIANCE
L'assemblée générale de la compagnie régionale des commissaires aux comptes de Picardie s’est tenue le 9 novembre à Gouvieux (Oise). Une centaine de professionnels sur 180 auditeurs et 90 sociétés fédérés par cette compagnie, participait à cette journée.
Après près d’une décennie de crise, les commissaires aux comptes de Picardie ont envoyé un signal optimiste en choisissant le thème de la confiance. Et il y fut décliné sous tous les angles : social, sociétal, économique, entrepreneurial. « Je voulais que nous nous refédérions sur ces valeurs de base : confiance sociétale et croissance, tant au niveau macro-économique que micro-économique. Nous sommes des créateurs de confiance, c’est notre premier rôle en tant que commissaires aux comptes », confiait en marge Gilles Vatbled, président de la compagnie régionale des commissaires aux comptes (CRCC) d’Amiens, maître d’oeuvre de cette réunion. Dépendant de la cour d’appel et nommé pour six ans par le dirigeant d’une entreprise ou d’une institution, le commissaire aux comptes joue un rôle capital dans sa vitalité, notamment avec la procédure d’alerte permettant d’anticiper ses difficultés financières. C’est ce rôle de proximité que le président Bouquot et Gilles Vatbled ont rappelé à Éric Woerth, pré- sident de la commission des Finances de l’Assemblée lors d’un récent entretien. « Il s’est montré soucieux que ce cadre soit maintenu », a indiqué Jean Bouquot.
UN ASCENSEUR SOCIAL
Une proximité qui, bien que délimitée par le droit, « ne se décrète pas, elle s’expérimente au quotidien. Il est fondamental qu’il y ait des compagnies régionales », a-t-il insisté. Ce dernier devait évoquer également le sujet de la cyber sécurité : « La prévention des risques ou l’alerte va aussi sur ce terrain, c’est un enjeu de sécurité nationale. Nous allons organiser une formation numérique dans notre formation continue. » Jean Bouquot s’est fé- licité que « la profession puisse parler d’une seule voix », soulignant la « parfaite harmonie » entre les compagnies des commissaires aux comptes et experts comptables. « Un homme, deux métiers », résumait pour sa part Gilles Vatbled. Une profession qui souffre toutefois d’un déficit d’attractivité auprès des jeunes : études longues, diplôme compliqué (le Cafcac)… « Il faut parler positivement de ce métier, facteur de confiance dans la société, nous sommes un véritable ascenseur social », plaidait le représentant national des commissaires aux comptes.