Attractivité
Les Hauts-de-France restent une région attractive
Le baromètre EY permet de décrypter l’attractivité et l’immobilier économique d’une ville, d’une région ou encore d’un pays. EY a étudié les Hauts-de-France et la métropole lilloise sur l’année 2020-2021. Retour sur cette étude.
La France est restée, en 2020, la première destination des investissements... Et les Hauts-de-France n'y sont pas pour rien. C'est ce qui ressort du baromètre EY, qui vient d'être publié et qui déchiffre l’attractivité, les investissements ainsi que l’ensemble des données économiques d’un territoire. Malgré l’arrivée de la crise sanitaire en 2020, EY a réalisé un bilan pour la France et la région Hauts-de-France qui est loin d’être négatif.
«Cela peut s’expliquer par le plan de relance français qui paraît plus performant que celui de ses concurrents pour 44% des dirigeants répondants», expliquait Marc Lhermitte, consultant EY et responsable du programme d’attractivité, à l’occasion de l’Investor Day le 14 septembre dernier. L’attractivité de la France ainsi que de ses régions joue énormément dans le bilan économique du territoire.
« En haut des classements en France et en Europe »
« Dans le domaine de l’attractivité, la région des Hauts-de-France est située en haut des classements en France et en Europe », détaille Marc Lhermitte. Malgré une baisse des investissements étrangers cette année, qui est comparable à celle observée à l’échelle nationale (-18%), la région maintient sa place sur le podium depuis trois années consécutives.
Située au cœur de l’Europe, la région des Hauts-de-France est « très bien positionnée » pour se développer davantage et faire évoluer ses atouts, qui sont aujourd’hui « sa jeunesse, ses formations de qualité, sa main-d’œuvre, mais aussi ses infrastructures », commente le consultant EY. D’ailleurs, selon le baromètre, la France et notamment les Hauts-de-France seraient amenés à devenir leaders européens dans le domaine environnemental. Effectivement, lorsque l’on observe les lignes du plan de relance français, on remarque que 35% sont des orientations « vertes ».