Les Rillettes de l’Ermitage fêtent leurs 40 ans

Sous l’œil amusé du fils de Grégory Pourbaix, Stéphane Demilly et le maire de Nesle coupent le ruban.
Sous l’œil amusé du fils de Grégory Pourbaix, Stéphane Demilly et le maire de Nesle coupent le ruban.

Sous l’œil amusé du fils de Grégory Pourbaix, Stéphane Demilly et le maire de Nesle coupent le ruban.

Grégory Pourbaix est désormais à la tête de cette entreprise spécialisée dans la fabrication de rillettes. Ses nouveaux locaux ont été inaugurés en présence de personnalités et d’élus locaux.

Installée à Nesle dans la Somme depuis le 13 juin 2015, la famille Pourbaix a tenu à inaugurer ses nouveaux locaux. Que de chemin parcouru depuis le premier laboratoire à Lambersart, à côté de Lille, situé dans une cave ! L’entreprise a grandi et a dû trouver des locaux en rapport avec sa croissance, les 1 500 m2 de l’ancienne usine Distriva. Trois cents tonnes de rillettes par an, c’est ce que produit désormais le laboratoire, inauguré en présence de nombreux élus, chefs d’entreprises et amis. Depuis 1993, les rillettes sont exportées. Aujourd’hui, 80% de la production sont vendus dans 33 pays, dont la Russie et le Canada où une filiale d’importation et de commercialisation a été ouverte en octobre 2011. Basée à Montréal, celle-ci est dirigée par la sœur de Grégory Pourbaix. En cette journée inaugurale, un représentant de l’ambassade du Canada en France était d’ailleurs présent. Inaugurant aussi les discours, Grégory Pourbaix a tenu à rappeler certains points essentiels : « Nous avons dix salariés et un apprenti. Tous sont formés aux différentes étapes de la préparation de ces rillettes qui représentent d’ailleurs une large gamme : porc, canard, oie. Nos rillettes contiennent du gras, de la viande, du vin blanc, du sel et du poivre. Nous utilisons des produits 100% naturels. La recette inventée par mes parents n’a pas changé depuis 1976, et nous n’avons pas envie de la changer. »

80% du CA réalisé à l’export La société a investi un million d’euros pour un chiffre d’affaires de 1,8 million d’euros. La première priorité est la rigueur sanitaire, la deuxième est de se faire encore mieux connaître en participant aux différents salons où est présent l’agroalimentaire, à commencer par ceux des Hauts-de-France. Claudine Lucien, présidente d’Agrosphères, a déclaré : « Bravo pour cette belle réussite, que nous avons accompagnée en exerçant notre rôle de facilitateur afin de promouvoir le territoire en créant de la valeur et de l’emploi ! » Le président de la communauté de communes du Pays neslois, André Salomé, a quant à lui souligné « l’importance de l’implantation d’entreprises dans le territoire, car ainsi nous accueillons de nouvelles familles ». Laurent Somon, président du conseil départemental, s’est réjoui de l’arrivée d’une nouvelle entreprise à Nesle : « Le développement local est indispensable pour accroître la compétitivité des entreprises et du territoire. Le rôle des élus doit être de faciliter, favoriser leur arrivée. La volonté du Département est de se mobiliser pour l’agroalimentaire et l’agriculture. » Enfin, Jean-Michel Serres, conseiller régional, a conclu : « Je confirme, en tant qu’ancien président de la Fédération nationale porcine, la difficulté d’exporter des rillettes, étant donné les normes sanitaires drastiques auquel ce produit est soumis. La Région est très attentive à vos projets, car nous sommes fiers d’avoir chez nous une entreprise aussi performante à l’export. » Les rillettes sont vraiment exceptionnelles !