L’Oise disposera d’un troisième crématorium d’ici juin 2014
C’est à Saint-Sauveur, une petite commune située à côté de Compiègne, que s’implantera ce projet. Actuellement, il existe deux sites, l’un à Méru et l’autre à Beauvais, soit à plus de soixante kilomètres de la cité impériale qui est à l’est du département.
On estime que dans la région de Compiègne les crémations pourraient représenter en 2038 plus de 50 % des obsèques. Or à ce jour, les seules communes de l’Oise qui dispose d’un crématorium sont soit à Méru, soit à Beauvais et en tout cas à l’autre bout du département.
Les familles endeuillés du Compiégnois dont le défunt a opté pour une crémation doivent parcourir une soixantaine de kilomètres, cette distance étant sensiblement la même si elles se rendent à Amiens pour trouver aussi ce service. Il fallait donc palier ce manque. Ce sera chose faite en juin 2014, date à laquelle sera opérationnel à Saint-Sauveur, un petit bourg du Compiégnois, le troisième crématorium de l’Oise.
Respect de l’environnement
Le marché lancé par l’ARC (agglomération de la région de Compiègne) a été attribué à OGF. Le 12 juillet 2012, une convention a été signée garantissant l’exploitation du site à OGF pour une durée de vingt-sept ans. Les deux premières années seront consacrées aux travaux.
« Nous nous engageons au respect du site, de l’environnement naturel et à celui des riverains et des professionnels de la zone d’activités », ont souligné les responsables d’OGF en novembre, lors d’une réunion publique visant à expliquer le projet et le déroulement de ses étapes. L’implantation retenue se trouvera en effet dans le parc d’activités artisanales de Saint-Sauveur, baptisé “les Prés Moireaux”. « Le crématorium disposera d’un accès spécifique », ont garanti les intervenants.
Le chantier sera de faibles nuisances avec une réduction de la consommation d’eau et d’énergie pour répondre à une démarche haute qualité environnementale voulue. La réduction de la pollution de l’eau, de l’air, du sol et de la production des déchets sera également de rigueur. Ces derniers entreront dans le cadre de la collecte des tris sélectifs.
OGF se chargera de l’entretien du bâtiment et de la maintenance des équipements de crémation et d’exploitation conformes aux recommandations des constructeurs. L’isolation du bâtiment sera renforcée, les nuisances acoustiques réduites, l’énergie du four récupérée tout comme les eaux de pluie et les énergies renouvelables exploitées. D’ailleurs l’eau chaude sera fournie par panneaux solaires. A noter aussi que des contrôles réglementaires seront appliqués pour les rejets atmosphériques et l’ensemble des installations du crématorium.
Leader sur le marché
Inventeur du concept en 1962, à Menton, OGF gérait, fin 2012, 435 maisons funéraires pour accueillir des défunts et leurs proches. OGF dispose de plus de 1200 salons d’accueil. Actuellement, avec plus de 50 sites en exploitation ou en construction, soit la moitié du parc privé, le groupe est le premier gestionnaire de crématoriums. Au cours de l’exercice clos fin mars 2012, 118 300 familles ont confié à OGF l’organisation des obsèques de leurs proches.
Plus de 5 500 collaborateurs, formés et habilités, accueillent et écoutent les familles, pour ensuite assurer le déroulement des obsèques en répondant à toutes les attentes. Toujours à la fin mars 2012, OGF a enregistré 30 000 contrats d’obsèques et en détient 430 000 en porte-feuille, ce qui tend à démontrer que de plus en plus les gens anticipent leur disparition afin d’éviter à leur famille cette lourde charge, émotionnelle et financière. Le marché des obsèques n’est pas prêt d’être enterré avec notamment le développement de la crémation. OGF possède déjà 46 crématoriums sur notre territoire.