Cérémonie des voeux du Medef Oise

Medef Oise : des vœux sous le signe de l'espoir

Le Medef Oise a organisé sa traditionnelle cérémonie de vœux, le 26 janvier, dématérialisée cette fois-ci. Une cinquantaine de dirigeants se sont rassemblés pour parler de l'avenir.

Des voeux digitalisés.(c)Medef Oise
Des voeux digitalisés.(c)Medef Oise

Cette nouvelle année débute avec un goût très amer pour les chefs d'entreprise, portant encore le poids de la crise sanitaire et économique que traverse le pays. C'est avec un discours combatif que Luc Baijot, président du Medef Oise, a rassemblé les chefs d'entreprise. « Que cette nouvelle années soit rapidement différente de 2020 et qu’elle nous permette de retrouver les voies de la croissance, de l’investissement, de l’embauche et du dynamisme. D’ailleurs, le dynamisme ne nous a jamais abandonné. C’est dans notre ADN de chef d’entreprise de nous battre ! »

Un discours qui reflète le combat du Medef Oise pour sauver les entreprises, et ce dès le début de la crise. Alors que le département fut l'un des premiers cluster de la Covid-19 en France - le territoire enregistrait déjà des baisses d'activité en février 2020, notamment dans le secteur du bâtiment et de l'événementiel – le Medef Oise s'est battu pour ne pas laisser tomber les dirigeants. « Le Medef a fait sa part de l’ouvrage par sa participation active dans les définitions de nombreux dispositifs comme la prime à l’embauche d’apprenti, la baisse des impôts de production de 20 milliards d'euros, la création des PGE et du Fonds de solidarité, la prise en charge de l’activité partielle ou encore son action décisive pour éviter une injuste mise en cause de la responsabilité pénale des entrepreneurs dans cette crise Covid-19. Enfin, contre toute attente, fin 2020, le MEDEF a su amener les partenaires sociaux dans la voie de deux accords interprofessionnels majeurs sur le télétravail et sur la santé au travail », précise le Medef Oise.

Penser à l'avenir 

L'année 2020 aura été une année paradoxale, pleine de colère, de peur et d'incompréhension mais Luc Baijot préfère relativiser proposant « de prendre un peu de hauteur » en rappelant les résultats sur le terrain ont été grandement soutenus par un Gouvernement qui a fait « le job » avec une doctrine du « quoiqu’il en coûte » qui a permis « de nous faire tenir pendant une année particulièrement longue ».

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Les représentants des diverses fédérations locales étaient présents.(c)Medef Oise

L'année 2020 aura également été l'année de la communication digitale. Le président a rappelé que le Medef Oise « s’est adapté pour continuer à diffuser de l’information aux adhérents, en proposant des nouveaux formats de réunions, de nouveaux canaux de diffusion d’information, les groupes WhatsApp par bassin d’emploi, des newsletters quotidiennes sur un décryptage des textes qui tombaient régulièrement. » Le groupe Entreprise à la Une a été également lancé pour permettre aux adhérents d’accroître leur visibilité via les réseaux sociaux, en relayant leur activité sur le Facebook ou le Linkedin du Medef Oise.

Et demain ? « L’objectif d’aujourd’hui et de demain c’est de préparer le rebond, c’est l’enjeu du plan de relance avec 100 milliards d’euros au service de la relance dans les entreprises. C'est aussi trois axes : l’écologie, la compétitivité et la cohésion sociale. Mais aussi 17 projets industriels vont pouvoir être soutenus dans l’Oise mais de nombreux dossiers sont encore en cours d’instruction », a rappelé Sébastien Lime, nouveau Secrétaire général de la Préfecture de l’Oise durant cette cérémonie des vœux.

Du côté de la politique régionale, Xavier Bertrand a entendu les chefs d'entreprise et a déclaré que « la politique doit absolument avoir le même réflexe que l’entreprise: la culture du résultat! Dans l’entreprise, il faut des projets et des résultats. La politique doit adopter ce même schéma. Continuons de travailler ensemble parce que l’Union fait la Force. »



Plan de Relance dans l’Oise en quelques chiffres

- Mesures protectrices : 11000 établissements. 

- 87000 salariés ont eu recours à l’activité partielle. 

- 188 millions d'euros de soutien aux salaires.

- Mesures de bienveillance fiscale:18 millions d'euros. 

- Fonds de solidarité : 96 millions d'euros engagés. 

- Prêts Garantis par l’État : 820 millions d'euros