Nouveau développement économique : la CAC passe à la seconde étape

Nouveau développement économique : la CAC passe à la seconde étape

Au micro, Jean-Claude Villemain, lors d’une réunion publique.
Au micro, Jean-Claude Villemain, lors d’une réunion publique.
Au micro, Jean-Claude Villemain, lors d’une réunion publique.

Au micro, Jean-Claude Villemain, lors d’une réunion publique.

En plein chamboulement territorial national, la CAC prépare le terrain de l’élaboration de son projet de développement territorial… version 2. Ce document succède au premier projet territorial (2009-2014) et prépare l’avenir du territoire du sud de l’Oise. Avec près de 80 000 habitants, le bassin de vie creillois a besoin d’être dynamique et de réfléchir à la continuation d’un projet économique cohérent, alors même que la loi NOTRe, et son nouveau découpage territorial arrive à grand pas. « La CAC a de gros projets et nous voulons créer des emplois, assure Jean-Claude Villemain, président de la CAC et maire de Creil, nous allons élaborer un projet économique en prenant en compte notre passé industriel et les projets nouveaux et novateurs que l’on souhaite mettre en place. Ce qui est sûr, c’est que nous voulons avancer et réussir. »

Et continuer la dynamique influée par la première phase. Cette dernière a permis, notamment, de créer en 2008 un SCOT (schéma de cohérence territorial) du Grand Creillois et de la Valée de l’Oise et par la même occasion un syndicat mixte. Vers une nouvelle stratégie économique Pour ce faire, la CAC oriente sa stratégie vers quatre grands axes : la proximité avec l’Île-de-France, le développement économique, le développement durable et l’identité du sud de l’Oise. « Nous devons nous appuyer sur les dessertes existantes et à venir, renforcer la capacité d’accueil du territoire, renforcer l’attractivité économique du territoire et développer des polarités économiques et filières », explique Thomas Werquin, chargé d’études principal à l’Agence de développement et d’urbanisme de la vallée de l’Oise.

Les quatre villes de la CAC (Creil, Nogent-sur-Oise, Montataire et Villers- Saint-Paul) boostent leur passé industriel et se tournent désormais vers de nouvelles opportunités comme développer le tourisme d’affaire, proposer des offres immobilières ainsi qu’un service dédié notamment pour les entreprises ou encore mettre un point d’honneur à l’écoindustrie, la chimie verte et la métallurgie et développer les espaces de co-working. Comment ?

En s’appuyant sur des plateformes de recherches sur le territoire comme le Sarcus à Nogent ou encore le Centre régional d’innovation et de transfert de technologies agroalimentaires (CRITT) à Creil et en proposant des formations plus spécialisées. « Un projet territorial est nécessaire pour avancer. Nous devons dépasser les limites administratives et être des communes solidaires. Avec l’approche de la loi NOTRe, nous devons unir nos destins », prône Jean- Claude Villemain. La CAC a organisé quatre réunions publiques pour exposer le projet aux habitants. La document est en cours de rédaction et va voir le jour l’année prochaine.

Petit point sur la CAC

La Communauté de l’agglomération Creilloise a été créée le 1er janvier 2011 et est constituée de quatre communes : Creil (35 000 habitants), Nogent-sur-Oise (20 000 habitants), Montataire (12 600 habitants), Villers-Saint-Paul (6000 habitants). Elle compte près de 74 000 habitants sur une superficie de 34 km². Et représente le deuxième bassin de vie et d’emplois picard après Amiens.