Nouvelles entreprises à Margny
Le pôle de développement des Hautsde-Margny accueille de nouvelles entreprises aux activités diverses. Une manne économique gage de dynamisme pour les élus locaux…
Bernard Hellal, maire de Margnyles-Compiègne et premier viceprésident de l’Agglomération de la région de Compiègne (ARC), explique la nouvelle vie de l’ancienne zone militaire, qui hébergeait le sixième régiment d’hélicoptères de combat, parti en 2007. « Ce sera un nouveau pôle alliant commerces, services, industries légères sur les Hauts-de-Margny. Plus de 60 hectares seront exploités à l’horizon 2020. L’objectif de ce centre commercial d’envergure des Hauts-de- Margny, dont l’inauguration pourrait avoir lieu dès 2017, devrait à terme créer entre 400 et 500 emplois et 17 millions de recettes sont attendus. Le but est aussi d’éviter que les Compiégnois désertent le secteur pour aller faire leurs courses à Saint-Maximin. Il s’agit de traiter une friche militaire en réutilisant en partie les structures existantes, en très bon état, que nous revendons aux entreprises désireuses de venir s’y installer. Le prix est d’environ 500 000 euros pour un bâtiment de 3 000 à 4000 m². C’est un des quatre meilleurs sites de France pour sa reconversion exceptionnelle. Aujourd’hui nous accueillons neuf autres entreprises. » Le positionnement géographique, les infrastructures routières, ferroviaires et la proximité de Roissy sont le premier critère de choix. « La spécificité de l’ARC, comme l’a rappelé Bernard Hellal, est l’attractivité pour les entreprises, il était hors de question que ce site devienne une friche. Nous avons travaillé sur l’esthétique des bâtiments, Le Tigre, salle pouvant accueillir 1 500 personnes, lors de spectacles, conventions d’entreprises etc. en fait aussi partie. Nous avons conservé l’aérodrome, et avons déjà réhabilité la tour de contrôle. » Jean Desessart, vice-président en charge de l’économie, a souligné que : « La zone des Hautsde-Margny devrait créer 150 emplois à court terme, et que chaque nouvelle embauche génère pour l’entreprise une aide de 1 500 euros. » Michel Foubert, représentant le sénateur-maire de Compiègne Philippe Marini a conclu cette cérémonie d’accueil des nouveaux arrivants en rappelant : « Lse tissu des TPE et des PME est très important car il s’ancre bien dans le territoire. Nous essayons d’avoir un équilibre harmonieux avec l’installation de grandes entreprises et les zones d’habitat suivent. L’ARC a 1,3 emplois pour un habitant ! Nous remercions les entreprises qui viennent s’y installer et qui créent ces emplois. »
Ils ont rejoint les Hauts-de-Margny
Patrick Pelletier, dirigeant de ATMR, explique avoir fait ce choix, pour : « S’agrandir et assoir notre image de marque dans l’entretien des ascenseurs, portes automatiques de garage, il est plus facile se développer lorsqu’on a de la place…» La société emploie huit personnes, recrute un commercial fin novembre et a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 1,2 million d’euros. Tiltman loue des fontaines à eau, des distributeurs de boisson et de friandises, emploie sept salariés et compte embaucher en 2015. Les cogérants d’Eurodirect fabriquent des machines pour le conditionnement des pommes de terre dans les grosses cultures. Ils travaillent dans un rayon de 140 kilomètres autour de Compiègne, emploient vingt salariés. Ils ont investi un million d’euros pour leurs nouveaux locaux et ont réalisé en 2013 13 millions de chiffre d’affaires. Virage, dirigé par Charles Ternois depuis 1993, est prestataire de services dans le marquage au sol pour la signalisation urbaine. Il est le premier fabricant de pochoirs de signalisation au sol. 2,5 millions de chiffres d’affaires en 2013, douze salariés et l’embauche de cinq à six collaborateurs dans trois ans à venir. Virage va ouvrir un magasin de vente en direct B to B, de 1 800 m² dans la même zone. Ses clients sont les collectivités, les administrations, le BTP. Il a 2 000 clients en France et prévoit un développement en Europe. A2D, dirigée par Michel Flamand, distribue des produits phytosanitaires non polluants. Il emploie huit salariés, bientôt neuf, a des clients dans de nombreuses régions de France, en Belgique et compte, dans les deux ans à venir, investir le marché marocain et polonais. Le pôle de développement compte également une école de danse sportive et une bourse des affaires.