Numéri’vert, le premier coworking de Picardie Verte
Depuis un peu plus d’un an, la ville de Grandvilliers accueille le premier coworking de Picardie Verte. Un espace de travail partagé qui compte également une salle de réunion et deux bureaux individuels.
« En 2016, le Conseil régional des Hauts-de-France a établi une feuille de route autour du numérique. Il y avait quatre axes parmi lesquels le développement des usages, l’innovation mais aussi la création de tiers-lieux au sein de territoires ruraux », explique Philippe Smessaert, maire de Pisseleu et vice-président de la Communauté de communes de Picardie Verte en charge de l’économie. La collectivité qui rassemble 88 communes y voit une occasion d’offrir de nouveaux services à ses habitants et décide de s’engager dans cette démarche.
« En 2108, nous avons missionné une entreprise pour réaliser une étude d’opportunité et de faisabilité pour savoir s’il y avait un réel intérêt d’installer sur notre territoire un tiers lieu numérique », poursuit l’élu. L’idée est alors de créer deux points fixes et un point nomade pour proposer aux administrés des ateliers de médiation pour lutter contre la fracture numérique, un programme d’accompagnement de projets liés au numérique et enfin un espace de coworking.
Une implantation centrale
« En janvier 2019, la Communauté de communes de Picardie Verte et la Région ont signé une convention pour une durée de trois ans pour mettre en place ces projets », détaille Philippe Smessaert. Une contractualisation qui permet à la collectivité d’être accompagnée financièrement par le Conseil régional. Une aide qui a fortement encouragé les élus à tenter l’expérience. « Nous avons choisi d’installer l’espace de coworking à Grandvilliers au sein de la Cité des métiers. C’est une commune dynamique et centrale au sein de la Picardie Verte. Elle bénéficie d’une zone d’activités créée il y a plus de dix ans, ce qui encourage un certain passage », souligne l’élu.
Bousculé par la crise sanitaire, l’espace de coworking a finalement ouvert il y a un peu plus d’un an. Pour l’instant, l’endroit a attiré cinq télétravailleurs, enregistré une réservation pour la salle de réunion et une réservation pour un bureau fixe. « Il faut que les choses s’installent, c’est un outil intéressant pour le le télétravail qui s’est beaucoup développé avec le Covid, mais aussi pour les indépendants qui ont besoin de recevoir des clients dans un espace professionnel par exemple », poursuit l’élu.
Une offre complète
Le service Numéri’vert est composé d’un open-space pouvant accueillir quatre travailleurs nomades mais aussi de deux bureaux individuels et d’une salle de réunion d’une capacité de 50 personnes, dont 25 assises. « Tous les travailleurs peuvent accéder à l’imprimante, à la photocopieuse et au scanner. Les occupants des bureaux individuels ont quant à eux un ordinateur et un téléphone fixe », souligne Philippe Smessaert. Ouvert toute la semaine, le coworking peut être utilisé à la carte, par demi-journée ou journée complète. Pour y accéder, il suffit simplement de réserver sa place sur le site numerivert.com et de régler en ligne. « Il est aussi possible de s’abonner au coworking comme aux bureaux individuels. Les visiteurs réguliers ont d’ailleurs un avantage intéressant : ils peuvent accéder 24h/24 et 7 jours/7 au lieu grâce à un système de badge », pointe Philippe Smessaert.