Orientaction, la lumière pour mieux s'orienter professionnellement
Installée à Compiègne, Magali Miel a rejoint, en 2020, le groupe Orientaction. Depuis, elle a accompagné une centaine de personnes dans leur évolution professionnelle.
« En un peu moins de trois ans et demi, j’ai accompagné une centaine de personnes. » Magali Miel est du genre active, très active. Désireuse d’indépendance, elle a rejoint en 2020 le groupe Orientaction - un réseau de cabinets spécialisés dans l’accompagnement des évolutions professionnelles créé par Jacques Brémond et Emeric Lebreton - en tant que conseillère en orientation professionnelle.
Installée à Compiègne, elle cumule cette activité avec celle de sophrologue. « J’ai choisi Orientaction car c’est un groupe national réputé et sérieux et qui m’a interpellée en termes de valeurs, explique-t-elle. La méthode développée par le Docteur Lebreton est très tournée vers l’humain et les soft skills ».
Instaurer une nouvelle dynamique
Dans son cabinet, Magali Miel accueille aussi bien des femmes que des hommes, de tout âge et de toute catégorie professionnelle, en recherche d’emploi, d’un rebond professionnel ou d’une voie d’orientation. Avec sa touche personnelle. « En général, on conseille aux gens de voir deux ou trois conseillers avant d’engager leur bilan de compétence, sourit-elle. Il est nécessaire que le contact soit bon, pour travailler en confiance. Pour ma part, je suis quelqu’un d’empathique mais qui apporte aussi une certaine énergie. »
La demande est là, même si, selon elle, beaucoup de personnes connaissent mal le bilan de compétences, et ne saisissent pas toujours ce que cela peut amener. « Quoi qu’il arrive, après un bilan de compétences, on constate un changement. Je propose, en général, un plan A et un plan B, et aussi un plan d’action à suivre pour y arriver. Mais la majorité des bilans ne conduit pas à une reconversion totale, à une réorientation radicale de carrière. » Au contraire, beaucoup de personnes restent dans la même entreprise. Mais pas avec le même regard. Une nouvelle dynamique s’instaure chez ces personnes, qui comprennent mieux leurs envies intimes, et cernent mieux aussi les voies qui s’ouvrent devant elles.
Des financements possibles
La démarche a un coût. Orientaction propose un paiement échelonné. Mais le bilan de compétences peut aussi être financé par le CPF (Compte personnel de Formation), les OPCO (organisme paritaire collecteur agréé) et même par les employeurs. « Ce n’est pas toujours facile, admet Magali Miel. Mais il nous faut faire comprendre aux entreprises que le bilan de compétences n’est pas forcément un moyen de quitter l’entreprise. Il permet aussi de mieux identifier les évolutions internes possibles, et même simplement d’aider le salarié à mieux exprimer ses attentes. »
Actuellement, l’Oise compte cinq consultants Orientaction. Mais également de nombreux autres conseillers en orientation professionnelle.