Plus de 80 projets soutenus en Hauts-de-France dans le cadre de France 2030
Le 18 novembre dernier se déroulait le Comité de suivi national France 2030, présidée par la Première ministre Élisabeth Borne, qui a dressé un premier bilan de l’action France 2030, un an après son lancement par le Président de la République, en octobre 2021. En Hauts-de-France, 81 projets ont été soutenus, pour un montant global de 233,3 millions d’euros engagés.
Politique prioritaire du Gouvernement, France 2030 a comme ambition de positionner la France comme « leader du monde de demain », en transformant « les envies d’agir en projets concrets pour mieux produire, mieux vivre et mieux comprendre le monde ».
Pour y parvenir, 54 milliards d’euros vont être injectés sur cinq ans et dix objectifs – dont la décarbonation de l’industrie, l’innovation pour une alimentation plus saine, durable et traçable et la production dans l’Hexagone d’au moins 20 bio-médicaments notamment contre les cancers et les maladies chroniques – ainsi que six leviers pour développer les matériaux, le numérique, les start-up, la recherche et la formation ont été définis.
Le déploiement de France 2030 - qui a permis d’injecter 8,4 milliards d’euros dans plus de 1 700 projets innovants sur l’ensemble du territoire - s’accélère aujourd’hui, pour structurer les écosystèmes et transformer durablement les secteurs clés de l’économie française grâce à l’innovation, l’industrialisation et la recherche.
En Hauts-de-France, 81 projets sont aujourd’hui soutenus par France 2030, pour un montant global de 233,3 millions d’euros engagés. Parmi ces projets :
- La construction d’un outil industriel innovant (projet Euroject) par Unither (Amiens) permettant de remplir un milliard de doses prêtes à l’emploi de vaccins anti-Covid à un coût unitaire inférieur à celui de la présentation en flacon multidose. Avec à la clé la création de 200 emplois.
- Le projet MAIA : forte d’un budget de 11 millions d’euros sur dix ans, l’université d’Artois en partenariat avec l’Université du littoral Côte d’opale et l’Université de Picardie Jules-Verne, entend faire avancer la compréhension et l’acceptabilité sociétale de l’intelligence artificielle. Ce projet vise à étudier, développer et déployer les interactions fortes existant entre l'intelligence artificielle et trois domaines d'application phares de l’alliance A2U : la santé, la chimie (matériaux, énergie) et l'environnement/ mer.
La Première ministre a également annoncé lors du Comité de suivi national France 2030 le déploiement de "Sous-préfets France 2030 et investissements", qui relaieront les dispositifs et surtout qui seront en charge d’accompagner les projets industriels, qui relève de l’État, en lien avec les collectivités.
Et pour renforcer davantage l’ancrage territorial du plan, onze régions, dont les Hauts-de-France, se sont déjà associées à l’État pour un volet régionalisé de France 2030, co-piloté par les présidents des Régions et les préfets de région. Baptisé "France 2030 régionalisé", ce volet doté d’un milliard d’euros financé à parité par les Régions et l’État a pour objectif d’accompagner l’innovation, des start-up, PME, ETI ou organismes locaux notamment, sur tout le territoire national. Sa particularité réside dans son mode de financement paritaire : chaque euro investi par l’État est complété d’un euro investi par la Région. En Hauts-de-France, ce sont 54 millions d’euros qui vont permettre de « détecter et d’accompagner, avec les services et leurs partenaires, notamment les opérateurs Bpifrance et la Banque des territoires, des projets innovants afin de faire naître des grands champions français capables d’essaimer par-delà les frontières nationales. »