Raclot, une entreprise reconstruite sur des fondations solides
Spécialisée dans la fabrication de produits en caoutchouc depuis 1912. L’entreprise Raclot Industries conçoit et fabrique des plaques en caoutchouc cellulaire, des joints et des pièces en caoutchouc extrudés. Il y a un peu plus d’un an, en pleine pandémie, l’entreprise, basée à Chaumon-en-Vexin, a subi un violent incendie. Aujourd’hui, la société a retrouvé sa dynamique d’antan.
« L’usine a brûlé deux petites années seulement après sa construction. 20% du bâtiment a été ravagé par les flammes. Tout a dû être reconstruit, du sol au plafond en passant par les machines », confie Guy De Bruille, PDG depuis huit ans de l’entreprise Raclot Industries. Un incendie qui a ravagé 700 à 800 m2. « Durant les semaines qui ont suivi l’incendie, nous étions au chômage technique », détaille Guy De Bruille.
L’atelier moulage a été fortement touché. Les presses qui se trouvaient dans le bâtiment ont dû être réparées, ce qui a engendré l’arrêt totale de cette partie de la production durant deux mois. « On a certain nombre de clients qui ne pouvaient plus s’approvisionner chez nous. Malheureusement, même si l’activité a redémarré, ils ne sont pas encore tous revenus. » Dans son malheur, le PDG a vu une lueur d’espoir car l’atelier principal, par chance, lui, n’a pas subi de dégâts matériels mis à part la suie qu’il a fallu nettoyer. Deux semaines plus tard, dans cette partie du bâtiment, l’activité a redémarré.
Pendant plus d’un an, les 30 salariés de Raclot Industries ont travaillé autour de cette zone sinistrée. « Une fois notre matériel récupéré, pour rattraper le retard on a fait des heures supplémentaires et travaillé en trois-huit. » Pour pouvoir stocker, une annexe de 400 m2 a été fabriquée provisoirement.
Vers un renouveau
Depuis l’incendie, l’ensemble des surfaces reconstruites sont exploitables et ce depuis fin septembre 2020. Quelques travaux de réparation minimes restent à faire, mais pour l’entreprise la page de l’incendie est tournée. Les machines détruites par l’incendie ont été remplacées par des neuves, et plus efficaces. Pour Guy De Bruille, « après l’incendie, Raclot est plus fort qu’elle ne l’était auparavant. »
Depuis le début d’année, l’entreprise qui réalise habituellement six millions d’euros de chiffre d’affaires, rencontre un problème de recrutement. Un problème que le PDG ne comprend pas. « On a des commandes en retard donc on essaie d’augmenter notre capacité de production, mais on a du mal à trouver du personnel, même les intérimaires sont en voie de disparition. On ne cherche pas des personnes sur-qualifiées. Nous, on a juste besoin de personnes motivées à travailler. Nous les formerons directement à l’entreprise. »
Raclot recrute aujourd’hui des ouvriers de fabrication et des conducteurs de ligne dans une usine rebâtit, neuve et aérée prête à écrire une nouvelle histoire.