Un bus et des portes ouvertes : le duo gagnant de BGE Picardie ?
L’emploi est une préoccupation forte en France. Face au chômage grandissant, en particulier dans l’Aisne, BGE Picardie a souhaité se donner les moyens de faire reculer cette situation. Elle a donc mis en place fin mars une journée d’information destinée à la création d’emploi. L’occasion pour celles et ceux qui souhaitent se lancer dans la création d’entreprises de rencontrer des professionnels et de découvrir le Bus de l’emploi.
Brigitte Ferry, présidente de BGE Picardie, a expliqué que la structure se voulait « une véritable passerelle entre tous ceux qui veulent créer, favoriser le développement d’un territoire ». Mais elle n’est pas que cela. BGE Picardie est également un « centre d’ingénierie qui donne des réponses techniques personnalisées à chaque personne qui vient voir les conseillers présents, ainsi qu’un centre de recherche et développement capable de s’adapter aux perpétuelles évolutions économiques ». Un bus un peu particulier stationnait de jour-là devant les locaux de BGE Picardie, avec chaises, bureaux et conseillers à bord pour aller à la découverte du public éloigné des villes. « La Picardie est une zone difficile, on a besoin de créer de l’activité économique de proximité », remarquait Stéphane Dottin, directeur général de BGE Picardie. Le Bus de l’emploi sillonnera fin avril les routes axonaises. Qui dit salon professionnel, dit stands. Parmi ceux présents, citons pêle-mêle Pôle emploi, M comme mutuelle, Cap emploi, ainsi que des banques et divers organismes liés au (micro) crédit. Car une création d’entreprise n’est rien sans financement, la Bred Banque Populaire était notamment présente, représentée par Guillaume Fenain, pour qui la banque « un partenaire privilégié de BGE Picardie depuis les années 1970, c’est important pour nous de soutenir les jeunes créateurs ». Plusieurs personnes suivies par BGE Picardie ont également livré leurs témoignages, à l’instar de Marie Pamart, devenue gérante de la boutique des chocolats De Neuville basée à Soissons. C’est grâce au « sérieux d’une conseillère de BGE Picardie que ce rêve s’est transformé en réalité », a estimé la jeune chef d’entreprise. On comprend également que d’autres critères ont beaucoup joué dans le choix final de la jeune femme : « J’adore le chocolat et pour moi, il était important de valoriser les produits français. »