Un lundi par mois pour présenter la DEP
L’université de Picardie Jules-Verne (UPJV) organise chaque premier lundi du mois les lundi de la DEP, ayant pour but d’informer les salariés sur leurs droits à la formation continue.
La direction de l’éducation permanente (DEP) de l’Université Picardie Jules-Verne organise chaque mois les Lundis de la DEP. Ces réunions mensuelles renseignent les salariés, les plus nombreux, sur leurs droits à la formation, mais il y a aussi des demandeurs d’emploi. Les demandes portent sur tous les types de cursus, chaque cas étant particulier. On accède alors à des diplômes nationaux (DUT, licences, masters, doctorats…). L’université sert de lien entre l’offre de formation et les adultes en reprise d’études. Ces derniers peuvent être en activité ou non, qu’ils relèvent du secteur privé ou public, qu’ils soient salariés, employeurs, exerçant en profession libérale, ou encore des jeunes de moins de 26 ans. La validation des acquis et de l’expérience (VAE) est aussi très utilisée et consiste en un dossier à compléter par le candidat.
Il doit y mentionner sa formation, ses expériences et particulièrement celle qu’il souhaite valoriser par la VAE. Pour cela, il bénéficie de l’accompagnement d’un membre de l’université, une vingtaine d’heures à raison de rendez-vous hebdomadaires ou bimensuels, répartis sur environ six mois. Cela commence par un entretien avec le responsable de ce service avec lequel on parle de l’expérience en question. Il faut ensuite constituer un dossier qui passe devant un jury – il y en a deux par an, un au printemps et un à l’automne. Enfin, un examen (écrit et oral) vient valider le parcours pour vérifier la bonne connaissance du métier et le diplôme correspondant est alors délivré au candidat. Pour les salariés, la prise en charge financière, tant pour une formation classique que pour une VAE, peut avoir lieu dans le cadre d’un congé individuel de formation (CIF) ou d’un droit individuel à la formation (DIF). Flavie Herbette, directrice adjointe déléguée aux partenariats, tient à préciser que la motivation est primordiale et que « maintenant on n’aura plus le même métier toute sa vie, tout est reconversion, et souvent bien avant 40 ans ». Quand les groupes de personnes en reprise d’études ne sont pas assez nombreux, ils peuvent être joints à des étudiants en formation initiale, ce qui est enrichissant tant pour les uns que pour les autres.