Virtual Center immerge dans une autre réalité
C'est le seul centre de réalité virtuelle dans l'Oise. Virtual Center, ouvert à Chambly depuis fin 2019, ouvre les portes à une autre dimension. Avec un casque et des écouteurs ou un simulateur, une multitude de décors sont à parcourir et à découvrir.
Ludiques ou pédagogiques, les immersions virtuelles sont une puissante expérience… faut-il encore avoir le cœur accroché. Pour les passionnés de jeux vidéos et de sport ou pour les amoureux de la culture, cette propulsion dans une autre réalité procure les mêmes sensations qu’une scène réelle. Une avancée technologique ébouriffante accessible à tous : « Il faut faire un effort pour se dire que ce n’est pas la réalité, confie Fabrice Butez, le gérant du Virtual Center de Chambly. Mais c’est très dur. Quand une personne marche sur une planche dans le vide, même si c’est avec un casque, la sensation de tomber est aussi effrayante que la réalité. C’est complètement déconcertant ! Tout le monde peut essayer mais il faut adapter les immersions à ses propres limites. »
Âmes sensibles s’abstenir, l’expérience peut rappeler de mauvais souvenirs. Pour les autres, l’expérience est unique : gravir l’Everest, tuer des zombies, visiter un musée ou découvrir l’histoire de la mission du programme spatial américain Apollo 11, une multitude d’univers sont proposés.
Des dizaines d’immersions
Au centre de Chambly, on y trouve cinq postes d’attractions, 12 postes en immersion et trois simulateurs de course de voitures. Le pôle “Attractions” accueille les amoureux de sensations fortes avec un siège 360°. Assis ou allongé sur le ventre, ce dernier « permet d’être comme dans un grand huit par exemple et d’en ressentir toutes les sensations », explique Fabrice Butez.
Les espaces d’immersion de 9m², quant à eux, proposent une vue 360° avec un casque. « Pour les jeux vidéos, on peut jouer à plusieurs joueurs, le temps que l’on veut même s’il y a un temps de partie indiquée », précise le gérant. Pour les passionnés de course de voitures, le simulateur plonge les compétiteurs sur une piste à 100 à l’heure.
