À Beauvais, ACSE évalue la sécurité des entreprise

À force de s’entendre demander : « Pourquoi vous ne vous mettez pas à votre compte ? », le beauvaisien Franck Bayot est passé à l’acte. Depuis fin 2020, il est à la tête d’ Action Conseil Sécurité Environnement après avoir passé un an en couveuse à la BGE... cequi lui a permis de se familiariser avec la comptabilité, les factures et de vérifier si son activité était viable.

ACSE a pour ambition de guider et d’accompagner, avec son expertise, toutes les entreprises dans leurs démarches de maitrise des risques et impacts. « Pour cela, j’allie les aspects techniques, humains, organisationnels et financiers pour garantir l’efficacité des actions, présente t-il. Je propose un diagnostic gratuit pour évaluer la conformité réglementaire selon les risques et un plan d’action en fonction de leurs attentes, de leurs problématiques et de leurs besoins. Je rédige des fiches de sécurité aux postes de travail. Je peux aussi intervenir dans la mise en place de certifications, proposer formation et coaching, gérer les projets, réaliser un bilan carbone, réduire les cotisations accident, maladie du travail, valider les investissements machines et équipements et donner des conseils dans le domaine de la maitrise des coûts. »

Pour Franck Bayot, le référentiel MASE - dont l’objectif principal est l'amélioration continue du système SSE de chaque entreprise engagée afin de réduire la fréquence et la gravité des accidents du travail - est incontournable.

Amélioration constante

En plus des 20 ans d'expérience dans le domaine de la sécurité/ environnement, il a travaillé dans divers secteurs. « Je connais l’automobile, la logistique, le BTP, la grande distribution, l’électronique, les bureaux de contrôle, énumère-t-il. Il y a toujours à faire dans le domaine de la sécurité et ce dans n’importe quelle entreprise. Les aspects techniques, organisationnels, et humains sont baptisés le trépied de la sécurité. Par exemple, dans la logistique, pour éviter de se couper avec un cutter, plusieurs facteurs entrent en compte. Il faut d’abord travailler avec un cutter de sécurité et porter des gants anti coupure. Il faut aussi vérifier que les salariés portent bien les gants de protection et que le stock de gants soit suffisant, etc. »

Côté budget, pour lui, sécurité et confort ne riment pas toujours avec dépenses. « Il suffit parfois de prendre le temps, d’observer les situations de travail, d’échanger avec les opérateurs pour identifier des pistes de solutions comme par exemple améliorer l’ergonomie à un poste du travail car c’est du gagnant/ gagnant salarié/ entreprise ou déménager des palettes entreposées devant des portes coupe-feu ou remettre en conformité commander et remettre en conformité des échafaudages », souligne Franck Bayot.

Côté budget, pour lui, sécurité et confort ne riment pas toujours avec dépenses. « Il suffit parfois de prendre le temps, d’observer les situations de travail, d’échanger avec les opérateurs pour identifier des pistes de solutions comme par exemple améliorer l’ergonomie à un poste du travail car c’est du gagnant/ gagnant salarié/ entreprise ou déménager des palettes entreposées devant des portes coupe-feu ou remettre en conformité commander et remettre en conformité des échafaudages », souligne Franck Bayot.