Innovation
Hermes Boissons : 800 000 euros de France Relance pour la nouvelle machine à jus de fruits pressés frais
C'est une bonne nouvelle pour l'entreprise. Lauréate du plan France Relance dans le volet "compétitivité", Hermes Boissons est récompensée par son innovation : la pascalisation qui permet de presser des fruits frais sur le site et de les conserver de 45 à 90 jours. Cette immense machine de 137 tonnes avec une pression de 6 000 barres est une première mondiale.
Lancée depuis janvier 2020 chez Hermes Boisson - installée à Hermes (Oise)-, la pascalisation est une nouvelle méthode de fabrication et de conservation des jus de fruits. Historiquement usine de fabrication des jus de fruits de la marque Tropicana, Tom François rachète le site en 2019 redevant une PME Française indépendante. Il se lance alors dans un plan de transformation innovant et unique sur le marché des jus de fruits frais.
La technique de la pascalisation - ou l’application des hautes pressions – permet de presser les fruits sur place et d'exercer une très forte pression à froid dans le jus rendant inactives les bactéries permettant de le conserver 45 à 90 jours… mais surtout de garder sa saveur et ses qualités nutritives sans rien ajouter.
Si Hermes Boissons continue de fabriquer des jus de fruits pour différentes marques, elle a lancé sa propre marque, La Jucerie, un jus d'orange pressé à froid dans une bouteille en plastique recyclable et recyclé. « C'est comme un jus d'orange pressé à la maison », témoigne Tom François. Le jus La Jucerie est déjà commercialisé dans les magasins Casino. Pour aller plus loin, Tom François travaille également sur la filière des pommes locales pour presser des fruits de son territoire.
Grâce à la subvention de 800 000 euros, Hermes Boissons pourra financer une partie de cet investissement et être encore plus compétitive. « Nous fabriquons de bons produits et nous devons investir pour cela. Cette aide est une excellente nouvelle et je dois remercier 1 000 personnes et avant tout les équipes de Hermes Boissons », sourit Tom François.
Pour en savoir, plus, à lire le précédent article : https://www.gazetteoise.fr/art...