Le Vidéo mapping festival pare de couleurs les monuments de l’Oise
Du 5 avril au 19 octobre, le Vidéo mapping festival est de retour dans les Hauts-de-France, pour une septième édition. Les œuvres retenues seront aussi bien présentées dans le Nord-Pas-de-Calais, que dans la Somme et l’Oise. Présentation.
Du 5 avril au 19 octobre 2024, de nombreux bâtiments des Hauts-de-France vont se parer de lumière. Le Vidéo mapping festival, porté par Rencontres Audiovisuelles, est de retour pour une septième édition. Des artistes internationaux, à l’image de Nele Face (Belgique), Rita Reis (Portugal), Julian Hölsher (Allemagne) et Sylvain Pouillart (France) vont projeter leurs créations sur plus de 37 façades, murs ou autres supports, dans le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme et l’Oise.
« Les animations sons et lumières peuvent aussi bien être projetées sur des bâtiments historiques comme les églises, sur des bâtiments municipaux comme les mairies, mais aussi sur des objets comme les tableaux d’un musée ou sur des structures du quotidien comme la bouche d’aération du parking du Nouveau Siècle à Lille », introduit, ce 14 mars à l’heure de lancer le festival, Antoine Manier, directeur de Rencontres Audiovisuelles. Avec cette diversité de supports et d’œuvres, la structure organisatrice, espère une nouvelle fois, en mettre plein les yeux aux spectateurs. « En six ans, notre Video mapping festival, a déjà réuni près de 730 000 spectateurs dans près de 90 villes de la région des Hauts-de-France. Nous voulons continuer à faire voyager les gens », assure le Directeur des Rencontres Audiovisuelles.
Des étapes dans l’Oise
Lors de ce festival, les Isariens ne seront pas en reste. Plusieurs étapes dans l’Oise sont prévues. Le 30 août, par exemple, le Vidéo mapping festival s’installe à Beauvais, pour un mapping narratif sur la façade de l’Hôtel de ville qui célébrera les 80 ans de la libération. Le samedi 31 août, c’est à Compiègne que les habitants découvriront une œuvre sur la façade du Mémorial de l’internement et de la déportation. Le résultat d’une résidence de co-création qui a réuni un artiste allemand et un artiste français. « Ce mapping, va être différent des autres, car le Mémorial est un bâtiment moderne, lisse. Les artistes ne pourront pas jouer avec les formes architecturales pour impressionner le public, ils devront trouver d’autres méthodes. Leur terrain de jeu sera un mur blanc de 70 mètres de long, sur 4 mètres de haut », précise Antoine Mannier.
Une escale est également programmée à Crèvecœur-le-Grand, le 6 septembre. Une création sera diffusée sur la façade de l’Hôtel de Ville. Dans cette ville qu’Alexandre Dumas prit pour décor des Trois Mousquetaires, l’œuvre tournera autour de l’histoire de d’Artagnan. « Et il ne faut pas oublier l’étape à Bresles, le 13 septembre et l’étape à Auneuil, en septembre également, mais la date n’est pas encore fixée », ajoute le directeur des Rencontres Audiovisuelles. À Bresles, la création fera écho au festival de la bande dessinée et, à Auneuil, au passé industriel de la ville.
Un rendez-vous aux multiples facettes
Le Vidéo mapping festival se donne plusieurs objectifs. « Nous permettons à tous les habitants des Hauts-de-France d’avoir un accès à la culture audiovisuelle, mais nous permettons aussi à toutes les générations d’avoir un autre regard sur les bâtiments historiques et l’architecture qui les entoure », assure le directeur de Rencontres Audiovisuelles. De plus, le festival, avec un volet destiné aux professionnels, vient renforcer la volonté de la Région des Hauts-de-France d’être un acteur majeur de la filière audiovisuelle. C’est d’ailleurs pour cela que la Région est un partenaire financier. « Ce festival renforce l’attractivité de notre territoire », conclut François Decoster, vice-président en charge de la culture, du patrimoine, des langues régionales et des relations internationales à la Région Hauts-de-France.